Ce matin, visite des marchés flottants... Ben oui, c'est tôt qu'il faut partir. En général, les gens vivent tôt (de même qu'en Thaïlande et au Cambodge) : on a déjà remarqué qu'il y a plus d'animation dans les rues à 5h30 du mat' qu'à 20h30...
Et là, ca ne manque pas : départ à 5h30 de nuit, avec une foule incroyable qui fait son jogging au bord du fleuve. Ce n'est pas idiot : à peu près le seul moment de la journée où la chaleur est supportable.
Nous partons pour une excursion de 7 heures, rien que nous deux sur une petite barque (et un pilote). Lever de soleil sur le Mékong (enfin, un de ses bras, rappelons que nous sommes dans le delta et qu'on a un incroyable réseau de canaux et rivières) avant d'arriver au premier marché flottant de Cai Rang. Cela ne rivalise pas avec le magnifique marché de Damnoen Saduak en Thaïlande, mais nous offre une bonne tranche de vie quotidienne du Mékong, avec les barques qui se pressent dans tous les coins, remplies de fruits et autres produits.





Un autre marché flottant plus tard, et nous rentrons par de plus petits canaux bordés de palmiers et de maisonnettes sur pilotis dans des endroits très calmes.

Sympathique balade que nous achevons vers midi. Nous partons ensuite vers la station de bus pour nous rendre à Vinh Long. Nous refusons tout net le tarif proposé par le premier guichet, qui a très clairement été inventé de toutes pièces pour nous, et nous rendons au guichet d'à côté où le tarif, affiché ici, est comme par magie deux fois moins cher...
Arrivée à Vinh Long... ou plus exactement à la station de bus. Elles ont toujours la mauvaise idée d'être assez excentrées par ici, et il faut composer avec les motos locales pour nous amener au centre. Les premiers prix sont toujours ridiculement exorbitants et nous arrivons à le diviser par 5... Bon à l'arrivée à l'hôtel, il a bien entendu doublé puisque le tarif discuté s'entendait par personne. Et dès que les choses deviennent conflictuelles, personne ne parle plus un mot d'anglais, bien entendu...
On va louer des vélos pour se rendre sur une grande île du fleuve. Accès en ferry et balade sur les petits chemins de l'île. Mais les grondements de tonnerre et le ciel menacant nous font rapidement revenir en ville... où on a un peu de peine à se sentir les bienvenus. En gros, on serait tenté de dire qu'il y a 3 sortes de gens: les enfants qui nous font des signes et de grands sourires, ceux qui cherchent à nous vendre des trajets en moto ou autre chose, et tous les autres, qui nous dévisagent d'un air fort peu accueillant...



Pour manger ce soir, ce n'est pas trop la joie non plus. On évitera le resto qui a un menu sans les prix indiqués (on nous l'a déjà faite, celle-là!) il n'en reste pas beaucoup d'autres. Ici aussi, on a un peu l'impression de se faire traiter comme des moins que rien, avec des serveurs qui traînent les pieds pour nous jeter notre assiette sur la table et des portions tellement petites que c'est difficile de ne pas faire exprès.
Allez, on espère que les jours suivants vont nous remonter un peu le moral...